Extrait du journal

l>ourles les Parisiens, la journée d’hier aura été la journée des dupes. Jusqu’au dernier moment, le gouvernement avait hissé dire qu’il ne savait pas si les souverains russes viendraient ou ne viendraient pas passer dans la capitale quelques heures d’une journée) dont le programme avait été laissé libre. Or, sous main, la même gouvernement s’appliquait à détourner L; char d’une telle visite, afin de punir la population qui a condamné la politique de « défense républicain-; » aux élections municipales de mai 1900. Un peuple dit * libre * a donc été, pour un motif de basse vengeance, impudemment trompé par l’homme qui est depuis plus de deux ans son maître, M. Waldeck-Rousseau, qui pratique les façons de la tyrannie avec un cynisme désinvolte, allant jusqu’à jeter des charretée.*? de sable sur les pavés de la rue La Fayette, jusqu’à déployer même un servies d’ordre autour du pont Alexandre III, pour faire croire au passage imminent du cortège attendu. Après «cela, la rigueur du protocole suffit-elle à justifier l’empereur de Russie d’avoir consenti à se faire l’instrument de la politique ministérielle, en laissant sans réponse l’invitation du conseil rnunicipel de Paris ?...