Extrait du journal

On sait maintenant — et pour nous ce n’est pas une nouveauté — que si les engrais et les machines agricoles ne parviennent pas à destination, empêchant le travail des champs de s’effectuer ; que si le vin, les betteraves, les pommes de terre, les fourrages, voyagent, circulent, se promènent, et sont retrouvés perdus, pourris ou détériorés, ce n’est pas exclusivement parce qu’il y a eu la guerre et encore moins parce qu’il y a sabotage perlé des employés, mais uniquement, — et ici je laisse la parole à notre collègue, le colonel Girod, député du Doubs, — a parce que les Compagnies, incapables de comprendre (( le rôle humain et national, leur rôle de serviteurs de « l’intérêt public, donnent l'exemple de la stagnation, ,< du laisser-aller, du dédain, de la routine et de l’informa « nisalion. »...