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L’Action française, 3 mai 1938

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L’Action française
3 mai 1938


Extrait du journal

front du nord-est, Belgique comprise, bien entendu, opposons un seul chiffre : en 1918, sur ce même front, les alliés ont dis posé de 160 divisions pour arrêter, de justesse, les ruées allemandes. Depuis lors, rien n'a- sérieusement accru la capacité de combat frontale de nos divisions, si ce n'est, dans la défensive passive, les fronts fortifiés, précisément créés pour cela; mais il existait aussi, il y a vingt ans, un front fortifié d'un bout à l'autre, — et comment! — ayant même propriété : ce qui, seul, a pu libérer les reserves de ma nœuvre qui ont sau.vé la partie. Mettons les choses au mieux et supposons que le système actuel arrive à boucler la conti nuité du front : il ne laissera rien pour les réserves; et il nous ôte les qualités manœuvrières indispensables en cas de fronts mouvants. Même dans la défense, il exclut donc l'hypothèse d'une surprise ou d'une percée ennemie, qu'on ne sau rait, hélas! écarter si vite... (Lire la suite en 3' page)...

À propos

Fondée en 1908, L’Action française est un journal d’extrême droite dirigée par Charles Maurras et interdit à la libération en 1944. Se gargarisant d’être « le journal du nationalisme intégral », la publication se veut le trait d’union entre les mouvements royalistes, nationalistes et antisémites.

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