Extrait du journal

gealent des âmes de saints, qui se frayaient un chtmtn à, travers les dangers sans regarder en arrière, pour gagner des hommes neufs à leur grande cause. Au Canada, l'on n'a point labouré une terre ingrate. Mgr Chaptal, auxiliaire de Paris, en témoigne à son tour dans un livre qui nous est parvenu hier, Lettres à un çuré de campagne. L'histoire de ce pays démontre sans aucune contradiction possible, écrit-il, que lé paysan français, privé de l'appui des classes dirigeantes chassées par la domination anglaise, a conservé intégralement son caractère de peuple de France, grâce à deux éléments conjugués, la langue et la religion, t Sur ce sol canadien, resté français depuis la conquête de l'Amérique, et cela sans interruption, c'est le curé qui, à la tête de «es paroissiens, a maintenu la belle langue paysanne de notre terroir et gardé les âmes dans la vérité de la foi catho lique. > Honneur donc à, l'œuvre de la Propa gation d'e la Foi qui sera bientôt et jus tement fêtée & Lyon et ailleurs ! Honneur à ces missionnaires dont un républicain libre-penseur, Gabriel Charmes, faisait valoir les incomparables services, au plus fort des luttes anticléricales, sous le cabinet Jules Ferry de 1883. Ce n'est point vers le Canada, mais vers l'Orient que regardait Gabriel Charmes, pour tâcher de convaincre ministres «t parle mentaires enragés de laïcité : R. HAVARD dm la MONTAGNE. (Loue u «uns *ags S)...