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L’Action française, 8 avril 1943

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L’Action française
8 avril 1943


Extrait du journal

Sur le front oriental règne toujours ce calme particulier qui suit et précède les grandes opérations militaires. Le jeu semblait cependant s'être rallumé dans le Kouban, mais on apprend de source allemande que l'attaque déclenchée par les Soviets s'est arrêtée. Les six divisions et les trois brigades d'infanterie qui avaient été engagées Ont dû subir de lourdes ■pertes, mais il n'est pas impossible que le but de l'opération ait été d'entraver des préparatifs offensifs allemands. Sur tout le reste du front, l'activité a été réduite à l'extrême. X X X Au cours des dernières vingt-quatre heures, on: n'a pu relever sut le front de Tunisie que des sorties de patrouilles et des opérations de détail. Mais la tension s'accroît dans la quasi-totalité des secteurs, car les indices se sont multipliés de l'imminence de nouvelles attaques. A l'extrême nord, il n'y a pas eu de changements notables aaris les positions qu'occupent les deux adversaires, perpendiculairement à la ligne Sedjenane-Mateur. Dans le secteur de Medjez-el-Bab, qui est le point essentiel du front de la 1" armée, l'activité a été à peu prés nulle. Il n'est cependant pas douteux que le général Andersan a terminé les préparatifs d'une atta que d'envergure ; on la considère -donc comme imminente. Dans le secteur de la 55 armée américaine, les concentrations de troupes et de matériel se poursuivent ; on ne peut guéfe mettre en doute qu'il soit dans les intentions du général Patton d'entreprendre d'un moment à l'autre des opérations destinées à aider la 8e armée. Dans _ le secteur d'El-Guettar, les attaques américaines se sont heurtées à une résistance opiniâtre des forces de l'Axe. Des combats acharnés se poursuivent au carrefour de la route El-Guettar-Gabès avec la piste de Kebili. Quant à la 8! armée, elle poursuit ses concentrations au contact des postes avancés de l'armée du maréchal Rommel. (Voir les communiqués en deuxième page.)...

À propos

Fondée en 1908, L’Action française est un journal d’extrême droite dirigée par Charles Maurras et interdit à la libération en 1944. Se gargarisant d’être « le journal du nationalisme intégral », la publication se veut le trait d’union entre les mouvements royalistes, nationalistes et antisémites.

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