Extrait du journal

I. — La diplomatie es journaux M. Frossard, qui disait avant-hier de bonnes choses, en a écrit hier qui ne sont pas mauvaises non plus, et ce qu'il dit de la confiance dùc SU Maréchal Pétain est; de tous points, excellent. Sur toutes les questions les plus délicates, les plus graves, nous avons pour principe constant de placer le souci de runitc française et pour maxime préférée de voir et de dire que cette unité est déposée en une paire de bonnes et fortes mains, mues par un cérveau solide et puissant, animée par le plus vaillant des cœurs. Cela abrège beaucoup de choses. Mais si l'on se donne la peine d'écouter ce que le chef de l'Etat dit de l'honneur national et de la dignité française, ou ce qu'il vient de stipuler solennellement de l'indépendance et de la souveraineté du pays, on acquiert, si j'ose dire, des tranquil lités de renfort et de surcroît. L'auteur de tant d'actes hardis et neufs, ne peut cesser de conduire l'Etat oùil faut et comme il faut. On est certain du mouvement et de sa direction. Or, un terme très général et d'acceptions très variées, a été jeté dans l'arène. Celui de collaboration avec le Vainqueur. #*1 . .....* _ _ - _ _ n __ J cj ... -h.» — 4 AH4AM 1#^ ^ à affecter ué neutralité "quelconque. Une politique a été choisie par le chef, elle fait corps avec lui : on ne peut, certes, s'en séparer sans se séparer de lui, mais l'on ne peut non plus la juger sans se superposer à lui. Pour le choix qu'il en a fait, il a eu des raisons tirées d'informations générales et régulières qui sont justement celles qui nous manquent. Com ment jugerions-nous ce que nous ignorons ? Il y a là une pure affaire de confiance supérieurement motivée pour lui et pour nous. En revanche, et c'est là surtout que nous nous séparons de...