Extrait du journal

(par expressJ cuba, 1er juillet — C'est entendu ; nous ne nous sommes pas pressés. Voilà seize jours que nous avons quitté Istres et quatre mille kilomètres nous séparent encore de Tananarive. C’est que, jusqu’au Caire, nous avons quelque peu flâné. Et depuis les surprises ne nous ont pas été ménagées. D’autre part, les chaleurs exceptionnelles rencontrées entre Ouadi-Halfa et Juba n’ont point permis qu’on fatiguât inutilement le matériel. Mais qu’importe ! Je vous ai déjà dit qu’il ne s’agissait pas d’un raid. L’essentiel est que nous arrivions et que les moteurs ne nous « jouent pas un tour » au-dessus de la forêt équatoriale ou du canal de Mozambique....