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L’Assemblée nationale, 11 octobre 1852

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L’Assemblée nationale
11 octobre 1852


Extrait du journal

Le prince y a reçu l’accueil le plus enthousias e, et en a témoigné toute sa satisfaction. Après un quadrille où S. A. a voulu figurer, elle s’est retirée à dix heurvs et demie aux cris mille fois répétés de : Vive l’Empereur ! vive Napoléon 1111 Bordeaux, 10 octobre, Il heures 25 minutes du matin. Après avoir entendu la messe à la cathédrale, le prince est monté en voiture à la porte de l’égli.-e pour se rendre directement à la gare du chemin de fer. Malgré la pluie, la foule n’est pas moins em pressée sur son passage que les jours précédents, et accueille Son Altesse par les acclamations les plus enthousiastes. A dix heures vingt minutes, le convoi part pour Angoulême aux cris unanimes de : Vive l’Empe reur !...

À propos

La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.

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