Extrait du journal

MM. les abonnés dont l’abonnement expire le 15 décembre sont priés de le renouveler sans retard pour ne point éprouver d’interruption dans l’envoi du journal. Les nouveaux- abonnrs recevront, à titre de prime, les romans complets d’KLLBN middleton et du CHEF DE FAMILLE. Ceux de nos abonnés qui désireraient recevoir ‘mnco, par la poste, ces ouvrages, devront ajouter un iranc en sus du prix de leur abonne ment. Paris, Il Décembre. C’est demain mardi que la reine Victoria doit ouvrir la session du Parlement anglais. Le dis cours royal nous fera sans doute connaître le Iraité du 2 décembre, au moins dans ses stipula tions principales, et mettra ainsi lin à toutes les incertitudes. Il semblait donc qu’il n’y eût rien de mieux à faire jusque-là que de garder le silence sur ce traité. Mais nous devons mettre sous les yeux de nos lecteurs la dépêche suivante que nous venons de recevoir : Vienne, dimanche, 10 décembre. Voici quel serait le sens du principal article du traité d'alliance signé, le 2 décembre, entre l’Au triche elles puissances occidentales : Si, à la fiu de 1851, le rétablissement de la paix n’est pas assuré, le traité deviendra un traité d’al liance offensive et défensive. Cela est bien affirmatif ; mais il est prudent d’attendre quelques preuves à l’appui de cette af firmation. Le Times apprécie différemment le traité. Il parait que bien que le gouvernement prussien L’ait point pris part aux négociations qui ont abouti h la signature du traité de Vienne du 2 décembre, le cabinet autrichien a cru devoir communiquer à la Prusse les termes de cet important traité, avant qu’il fut conclu. On garde le secret sur les clauses de cet acte, jus qu’à ce que les ratifications soient échangées, mais on n’a pas cru devoir garder le même secret à Berlin ou les conditions du traité ont été connue dans les cercles diplomatiques et communiquées à un journal belge. D’après ce journal dont les renseignements concor dent entièrement avec les nôtres, le traité commence par renouveler les déclarations faites par les puis sances alliées aux conférences de Vienne et notam ment dans les notes échangées le 8 août. Il reconnaît les principes posées dans ces notes comme ceux sur lesquels la paix peut être rétablie, en réservant le droit des puissances belligérantes de présenter des propositions nouvelles. Le gouvernement autrichien prend ensuite envers la France et l’Angleterre 1 engagement, déjà pris en vers la Turquie, de défendre les Principautés, en mê me temps qu’il reconnaît dans les termes les plus explicites le droit des Turcs et de leurs alliés de diri ger de là des opérations contre les Busses. Dans le cas où les hostilités éclateraient entre la Russie et l’Au triche, une alliance offensive et défensive serait im médiatement conclue entre cette puissance et les puissances occidentales. Il est convenu, en outre que, si d’ici à la fin de l’année coarante, les conditions d'une paix boane et durable ne sont pas arrêtées en tre la Rassie et 1rs puissances belligérantes, l’Au triche prendra immédiatement, de concert avec la...