PRÉCÉDENT

L’Assemblée nationale, 14 août 1855

SUIVANT

URL invalide

L’Assemblée nationale
14 août 1855


Extrait du journal

siégeant: endommagés dans la ville Les fortifications si intelligemment disposées par l’ennemi et qui ont servi jusqu’ici si efficacement (le remparts aux assiégés, se composent de quatre prin cipaux forts ou bastions, savoir : le fort de la Qua rantaine, baigné parla mer, relié au bastion dit de la Quarantaine par une muraille crenelée de plus d’un demi-kilomètre d’étendue. En avant de cette muraille se trouvent diverses batteries et redoutes se flanquant mutuellement, dont les principales sont le fort Rouge, et les batte ries Noires demi-circulaires sur les rochers à droite de la baie de la Quarantaine, à gauche et en avant du bastion do la Quarantaine. Ce môme bastion est re lié au bastion Central par une muraille drénelée au pie 1 de laquelle court parallèlement un profond ra vin qui la sépare du cimetière. Le bastion Central n’est relié à celui du Mât par aucune muraille ni même par de< ouvrages continus. Le profond et étroit ravin qui sépare ces deux bastions est défendu par un système de battteries dont les feux croisés suffisent pour garder l’entrée du ravin, à peine assez large pour laisser pénétrer six ou huit hommes de front et dont les bords sont tellement escarpés qu’il est im possible de les gravir. Le bastion du Mât lui-même s’appuie au ravin dit des Anglais : là plusieurs batteries systématique ment disposées, défendent son flanc droit, et peuvent au même temps prêter appui aux batteries du grand Redan attaqué par les Anglais. C’est contre ce vaste système de fortifications qu’est dirigée notre attaque de gauche dont les travaux vrai ment gigantesques, tant par la difficulté du terrain...

À propos

La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.

En savoir plus
Données de classification
  • wicart
  • lafont
  • duprez
  • o'kelly
  • villeneuve
  • mourier
  • alexandre
  • derivis
  • obin
  • gueymard
  • malakoff
  • autriche
  • sébastopol
  • paris
  • russie
  • vienne
  • europe
  • copenhague
  • france
  • londres
  • opéra
  • théâtre lyrique
  • conservatoire
  • revue musicale
  • parlement