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L’Assemblée nationale, 17 novembre 1853

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L’Assemblée nationale
17 novembre 1853


Extrait du journal

Slwsec de* L’article de M. de La Guêronnière est pour la presse l’événement du jour. Tous les journaux en parlent ce matin (nous voulons dire ceux qui par lent), et ne parlent pas d’autre clv.se. Nous pour rions donner de cette unanimité une raison qui vaudrait à elle seule toutes les autres, mais i! vaut mieux nous taire. Et d’ailleurs, ces autres raisons, V Union les expose fort bien, et nous pouvons lui laisser la parole ; Les hommes politiques ont deux sortes de valeur : celle qui leur est propre et celle qu’ils tiennent du rang où on les voit et de l’importance que leur ac corde l’opinion. Sous un régime qui ne comporte ni la publicité complète de la tribune, ni la pleine liberté de la presse, placer un écrivain, un député, à la tête des deux principaux soutiens de la politique dominan te ; lui donner le pouvoir de publier en même temps dans ces deux feuilles, avec une solennité inaccou tumée, les mêmes considérations sur les affaires les plus brûlantes et les plus délicates du moment, c’est assurément attribuer à sa parole une autorité considérable, et lui attacher même une responsabi lité dont il est difficile de fixer la mesure. Loin de nous, certes, l’idée de nous en plaindre. Nous aimons les situations nettes ; et, sans avoir le mauvais goût d’apprécier ici le mérite de M. le comte de La Guêronnière comme publiciste, nous sommes très-satisfaits d’avoir à examiner les dé clarations, les aveux et les perspectives que contient l’article signé de lui qui figure ce matin dans les colonnes du Journal de VEmpire et du Constitution— net. 11 ne nous en voudra pas de reconnaître à son œuvre une portée qu’il n’a peut être pas ambition née lui-même....

À propos

La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.

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