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L’Assemblée nationale, 28 octobre 1850

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L’Assemblée nationale
28 octobre 1850


Extrait du journal

On parle beaucoup du message présidentiel qui doit marquer la reprise delà session, et l’on se ré pète des conjectures plus ou moins hasardées. Nous croyons que ce document rentrera dans les conditions que nous avons indiquées, celles d’un simple exposé de la situation; comme cela se pratique aux Etats-Unis. Dans le message on s’abstiendra toujours de toute initiative sur la question qui depuis si long temps préoccupe la presse élyséenne, c’est-à-dire la prorogation : pour cette question si grave, ou attendra la voix du pays et de ses organes légaux. Nous devons féliciter le gouvernement de cette abstention ; la société est suffisamment agitée pour qu’on ne songe point à l’ébranler par de nouveaux ferments de discorde. Pensons d’abord à la France. —Les questions particulières viendront après....

À propos

La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.

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