Extrait du journal

L’aube est ambitieuse, très ambitieuse. Elle pense qu’elle aura un beau cadeau d’anniversaire. Elle voit déjà que, tout en préparant deux journées de délicieuse amitié, sans demander à personne aucun sacrifice d’argent, ses amies lui procure ront une cinquantaine de mille francs. Mais, c'est impossible ! C’est tout ce qu’il y a de plus possible, Amies de l'aube, si vous lui fournissez plus de cin quante mille francs de marchandises à vendre. Nous n’avons encore, nous l’avouerons, que fort peu d’objets : mais voici février, voici vingt-sept jours de février; nous savons que chacune de vous se dira : « Il faut que je travaille au succès de la vente-kermesse de l'aube. » Et dans la semaine qui s’ouvre, nous ne doutons pas de recevoir les envois les plus nombreux. Nous ne doutons pas que vos maris, vos fils, vos frères se joignent à vous, eux qui sont aussi des amis de l’aube et qu’entraînera encore votre douce et pro fonde influence. A celles qui ont déjà envoyé de beaux, utiles et précieux dons, l'aube adresse le plus chaleureux merci, la reconnais sance la plus émue et la plus vive. On trouvera plus loin leurs noms : ils sont les prémices du merveilleux printemps que vous ferez toutes, Amies de l’aube, véri tables fées, à notre journal, à son action et à sa pensée. Merci. Jean Boulaîrol....