Extrait du journal

une longue intervention devant les Communes, l’attitude du gouvernement britannique à l'égard de» événements qui ee sont produits dans certains pays libérés, et plus particulièrement en Grèce. — On nous accuse, a-t-il dit, d’em ployer les forces britanniques à désar mer tes amis de la démocratie en Grèce, et de supprimer les mouvements popu laires qui ont participé à la libération de leur paya. Il s'agit en l'espèce d'une accusation directe, sur laquelle la Chambre aura à m prononcer aujour d'hui même. Abordant le fond du problème, le premier ministre s’est élevé contre le prétention de ceux qui ont pris le ma quis de vouloir gouverner le pays. ■ Cm homme* ont rendu dM services, • a-t-il déclaré, mais c'est à l'Etat de Juger quelle récompense doit leur être dé cernée. » Et 11 ajoute i e La dernière chose au monde "qui ait te droit As re présenter la démocratie, c'est une foule désordonnée, ce sont des banda armées qui prétendent faire 1s loi en faisant irruption dans la grandes villes. % ■— Si, par mon attitude. J'ai encouru le blâme de l’assemblée, dit-il. Je suis prêt à lut remettre ma démission. Mais si la Chambre ne me renvois pas. Je veux que personne ne s’y trompe; Je déclare que je persisterai dans cette attitude, et que Je délivrerai Athènes et ses environs dM bandes qui ee dressent contre les autorités constituées de Grèce. (Lire le suite en > page, V* colonne.)...