Extrait du journal

Le vice-président du Conseil avait été mis en cause par M. Joseph Denais Une mise au point décisive de Pierre-Henri Teitgen IA Constituante discute actuellement, nul ne Tignore, une Déclaration des droits. Parmi ces ^ droits, Vun des plus essentiels est celui qui donne à chacun la possibilité d’écrire, d’impri mer et de publier librement, sauf à répondre des injustes atteintes portées à la réputation d’au trui. C’est dire qu’en consacrant ses deux séances d’hier à un vaste débat sur la liberté de la presse, l’Assemblée n’est, pour ainsi dire, pas sortie de son ordre du jour. Evoquons d'abord un douille incident qui nous touche de près. Le hasard d’un mouvement de séance a fourni à Francisque Gay l’occasion de faire justice de I’ « infamie » dans laquelle se complaît M. Joseph Denais. On n’a pas perdu le souvenir de l'usage fait au cours de la dernière campagne électorale, et sous le manteau, par le porte-parole de la droite, d’un document tronqué pour les besoins d’une mauvaise cause. Francisque Gay avait déjà répondu comme il se devait dans les colonnes de son journal. Hier, c’est au grand jour d’un débat public et devant une assemblée haletante qu’il a littéralement crevé l’abcès. L’accueil fait à ses déclarations, vous demanderez-vous ? Les 4 /5 de l’hémicycle battant des mains puis, debout, dressés pour une longue ovation ; une foule de députés se dirigeant ensuite vers le banc des ministres pour féliciter notre ‘directeur : voilà la réponse faite par la Constituante à M. Joseph Denais....