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L’Auto, 20 mai 1917

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L’Auto
20 mai 1917


Extrait du journal

Que la monarchie dualiste soit. moins belliqueuse quie l'Allemagne, les faits et l'histoire sont là pour le prouver. Elle, n'a 'point été entraînée dans le grand courant die mégalomanie qui a poussé l'empire du kaiser à risquer une situation unique aiu monde pour une incertaine domination européenne ;, elle n'a point, été caporalisée jusque dans les moelles comme l'empire allemand. Sa politique d'extension ne visait que les Balkans et, encore n'y voulait-elle pas trop inquiéter la Russie. Ses armées, on l'a vu depuis, 'n'avaient, ni la discipline, ni*la cohésion, .ni le cran, des armées allemandes et. si dix-neuf millions d'Autrichien.s étaient d-e race- allemande, trente autres millions n'auraient point é,té empêchés par leur tempérament de faire partie d'un consortium des nations européennes, en vue de maintenir la paix, de régler à l'amiable. tous les litiges, voire même de s'opposer aux ambitions germa niques....

À propos

L’Auto-Vélo est une feuille sportive ayant paru entre 1900 et 1944, rebaptisé L’Auto dès 1903. Le journal est dirigé par Henri Desgrange jusqu’en 1931, date à laquelle il est remplacé par Jacques Goddet, qui fondra L’Équipe au sortir de la guerre. En 1903, la publication organise le premier Tour de France ce qui marque le début de son succès. Pendant la première moitié du XXe siècle, il est le principal périodique français spécialisé dans l’actualité sportive, et tire à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires.

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Données de classification
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