Extrait du journal

Je n'ai pas de plaisir plus vif que celui d'entendre les Anglais saisir toutes les occasions de dire le grand bien qu'ils pensent de la France et des Français ] et l'admiration; très sincère qu'ils éprouvent pour les vertus de notre race. Combien la guerre aura-t-elle effacé de pré- ] jugés, de rancunes entre les deux peu- j pies et quel service elle nous aura ren- < du de nous faire nous mieux connaître ] de chaque côté du détroit ; c'est une ] amitié éternelle qu'elle aura cimentée j entre mous et 'qui fera suite à des sièoies de lutte obstinée. ] Les Anglais rendent hommage à nos' , qualités guerrières, à notre d'ébrouil- \ lardise, à notre individualisme, à notre ] courage, à notre persévérance, à la v.#.,- < Ion té avec laquelle nous nous sommes , organisés devant l'ennemi, à l'initiative ( avec laquelle notre pays, que l'on croyait < fini moralement et matériellement, est , devenu une immense usine de producHan d'obus, de canons, de munitions de < toutes sortes. Ils rendent hommage en- ( core, nos bons amis Anglais, à notre < gaîté native, à notre insouciance sous j la mitraille, à notre oran. Et, en gens \ pratiques, ils trouvent que d'aussi 'bons j exemples doivent être imités et ils s'efforcent de nous reproduire dans tout c'e que avons; de bon....