Extrait du journal

Déjà Bernard était dans ses bras, la couvrant de folles caisses. i , — AI a mère ! disait il oh ! mon cœur lavait de vinée !. . Je l’aimerai davantage encore !. . Mais i je comprends tout maintenant, ton sacritice et tes 1 bienfaits!... Cet argent que me donnait le mar- ! quis, c’était le lien ! Celte tendresse que lu me prodiguais c’était celle d’une mère !... E» je ne le savais pas !... Je veux que tout le monde à présent, le sache, et combien je suis fier de toi ! Elle se dégagea de son étreinte et d’une voix ré j solue, elle lui répondit : — Non ! mon enfant, pas cela !... Ce serait tné- > connaître les bontés du marquis. S'il m’a dégagée de mon serment vis à vis de loi, s’il m’a crue digne de cette récompense,c’est à condition que le secret reste entre nous. Songe à l’opinion du monde.. Songe a Irène ! .. Elle, ne doit rien savoir. A ce nom d’Irène, Bernard avait tressailli, déjà résigné. — Oui, dit-il, ce courage que lu as eu, je dois l’avoir à mon tour... Je me taira:, mais pour elle ! — Bien, mon fils ! dit Suzanne. Puis, s’adressant à Maubray depuis un instant oublié : — Celle promesse de silence, lepvit-elle, ce n’est pas seulement de lui seul qui* me la faut. L’aveu...