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L’Avenir républicain, 17 mars 1877

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L’Avenir républicain
17 mars 1877


Extrait du journal

où il envoyait des roses d’or aux Tuile ries, en prenant bien soin d’en retirer toutes les épines. Mais ce ne sont point là nos affaires : que Pie IX soit content ou mécontent de son impérial filleul, et, de tous ses tenants et aboutissants, il ne nous- im porte guère : ce que nous tenons à cons tater, c’est que les bonapartistes ont voulu, une fois de plus, jouer la comé die cléricale et qu’ils ont été dupes de leur jeu. Ils ont voulu, au Vatican, travestir leur jeune homme en prétendant de droit divin, comme ils essaient à Belleville de le travestir en prétendant de droit populaire : le déguisement ne réussit pas plus d’un côté que de l’autre ; le bonapartisme a, depuis longtemps, usé tontes les ruses, épuisé tous les trucs ; il ne lui reste plus qu’à se montrer franchement pour ce qu’il est, et à aller finir sa mascarade sur le plancher de Valentino : il a trouvé là sa véritable place ; — Louis de Saarbrück ; Louis...

À propos

Lancé en 1872 à Troyes, L’Avenir républicain est, sans surprise, profondément républicain, convaincu que « la République est le seul gouvernement juste et rationnel », selon son programme. Mais pâtissant d’une constante instabilité rédactionnelle – rares sont les rédacteurs en chef qui y restent plus d’un an – le journal disparait au bout de dix ans, en 1882.

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