Extrait du journal

généraux, renouvelés à 1 "époque légale, son*, en majorité, pourvus d’une majorité républicaine. Un danger était à craindre : une contre-réaction. La loi était souple; on pouvait en faire un mauvais ou au moins un médiocre usage. Il fallait prévoir ce danger et empêcher qu’il ne se produisît. Il n’y avait qu’un préservatif, une in terprétation large et libérale de la loi. C’est ce qu’a fait M. le ministre de l’intérieur, avec une élévation de pensée, une largeur, et en même temps, une précision de vues qu’on ne saurait trop louer. Nous qui tenons pour vérité dé montrée que la République ne peut vivre sans la liberté, et que l’arbitraire, si bien intentionnés que soient les chefs, la conduirait infailliblement à sa perte, nous applaudissons à cette circulaire : elle aura une très-grande et très-féconde influence. Elle arrive à propos, à un moment où une loi grave et délicate préoccupe et passionne le pays. Il est bien qu’on sache dans les conseils gé néraux que les opinions pourront s’ex primer librement, sans crainte de voir les vœux exprimés annulés pour usur pation ou confusion de pouvoirs. M. Lepère a fait un acte de bonne politique et de bonne administration. Nous l’en félicitons sincèrement....