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L’Avenir républicain, 21 octobre 1875

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L’Avenir républicain
21 octobre 1875


Extrait du journal

LOPPORTlMTÉJWj SILENCE? Nous nous plaignions hier de la mol lesse et de l’inertie de nos amis de tous les points du département. C’est à cette mollesse et à cette inertie, disions-nous, que nous devons les échecs électoraux partiels qu’il nous est si pénible d’enre gistrer. Prenons garde, si nous ne se couons pas pas à temps notre indolence et si, nous réservant de courir au der nier moment, nous négligeons de partir à point, prenons garde d’arriver trop tard et de perdre la grande partie des élections générales ! Sans doute il ne faut pas harasser, surmener l’opinion ni faire à tout propos de l’agitation politique. Mais il est plus dangereux encore de la laisser s’affais ser. L’activité, le mouvement, sont des signes de force cl de vitalité : certaines torpeurs sont, au contraire, un indice d’affaiblissement, un présage de mort prochaine. Malheur aux peuples qui s’endorment au milieu de la tâche ! Qui sait s’ils ne se réveilleront pas enchaî nés? C’est à nos députés républicains que...

À propos

Lancé en 1872 à Troyes, L’Avenir républicain est, sans surprise, profondément républicain, convaincu que « la République est le seul gouvernement juste et rationnel », selon son programme. Mais pâtissant d’une constante instabilité rédactionnelle – rares sont les rédacteurs en chef qui y restent plus d’un an – le journal disparait au bout de dix ans, en 1882.

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