Extrait du journal

La leçon de ces dix-huit mois d’hisse noire de France? Elle est, mon Dieu,! si simple qu’on hésite à l’énoncer. C’est ; qu’en politique comme en art. il n’y r. que des hommes, et que le tempérament est tout. Quels que puissent être, | à une époque donnée, le déchaînement des passions affrontées, le tumulte des esprits dévoyés, le choc des intérêts opposés, il suffit d’une volonté pour remettre les choses en ordre. Par la dictature? Non point: Casimir-périer ne fut que le serviteur de la Constitution et de la loi; les dictatures ne créent que de l’ordre apparent, un équilibre illusoire. La volonté des grands gouvernants agit par elle-même, par son seul prestige, on pourrait dire du seul fait de son existence. Quand un homme qui tient les leviers de 1 Etat s avise de î vouloir, et que par ailleurs il pense sainement, le problème politique est résolu. Prenons-en. comme on dit, de la graine....