Extrait du journal

Après la pénurie de «menue, monnaie 6e bronze et de nickel, voici surgir la (crise des pièces d'argent. A dire vrai, elle n'a jamais cessé de sévir, «depuis le début, de la guerre, dans la plupart de nos j'égiotis, sauf dans quelques grandes villes et à Paris, on sait que. pour rendre possibles les transactions quotidiennes au comptant, les Chambres de commerce ont dû. en province. faire fabriquer des billets de 2 francs, de 1 franc et de 50 centimes, souvent même des billets d'un ou de deux sous, qu'on pouvait échanger d'ailleurs pour une nuance valeur de billets de banque, quand on en était encombré. Mai- à. Paris, nous avons ju-qu'ici évité le fléau de ces fait fous de papier qui deviennent si vite, ù t'usa se, d'une malpropreté repoussante. Pour parer a la crise des sous, on nous a remis des timbre-. Si la monnaie d'argent continue «à se vacher, que mus riendra-l-on à -a place quand nous réclamerons l'échange d'un billet de banque de 5 francs pour payer une marchandise d'un moindre prix ? Vins n'en savons rien encore. Ou attendra, comme toujours . que la crise batte son plein pour ssayerd'y porter remède. Il était cependant aisé de la prévoir et ce qui nous surprend, c'est qu'elle n'ait pas éclaté plus toi. même à Paris....