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Le Bien public, 3 mars 1876

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Le Bien public
3 mars 1876


Extrait du journal

On nous signale un fait assez curieux : MM. le comte de Paris et le duc d’Aumale avaient tout récemment passé des mar chés avec des entrepreneurs spéciaux pour faire restaurer les châteaux d’Eu et de Chantilly. Pour le château d’Eu, le devis s’élevait à 800,000 fr.; les travaux à effectuer au domaine de Chantilly atteignaient une somme également considérable. La restauration de ces deux châteaux devant être terminée dans un temps don née, les travaux étaient poussés avec une grande activité ; subitement et selon les ordres reçus de Besançon et de Paris, lesdits travaux ont été interrompus et tous les ouvriers congédiés 1...

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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