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Le Bien public, 24 janvier 1876

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Le Bien public
24 janvier 1876


Extrait du journal

Un grand nombre do cultivateurs se sont posé cette question : Est-il dans l’intérêt de l’agriculture de maintenir la République ? Tel est bien, en effet, le pro blème débattu dans les élections, tant pour le Sénat que pour la Chambre des députés. Les cultivateurs ne s’y sont pas trompés ; ils savent que l’étiquette de conservateur est tout à fait mensongère aujourd’hui et qu’elle signifie : renverse ment «le la République et rétablissement de la monarchie ou de l’empire. Longtemps on a répandu dans la cam pagne l'opinion que les républicains étaient des gens sans aveu, des mé créants, des partageux. Depuis que M....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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