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Le Bochofage, 28 avril 1917

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Le Bochofage
28 avril 1917


Extrait du journal

Enfin, on va partir... Hé 1 les gars, la relève ! Je n’ai rien oublié ? Mon bidon ? Mon gourdin ?... Adieu, et sans, regrets, pavillon de rondins, Où j’ai passé, crotté, tout un hiver sans rêve. Dieu, avons-nous eu froid ! Combien de nuits de veille Passées à patauger dans les boyaux boueux ; Les sapins amputés, les taillis loqueteux, Et là-bas, çes dormeurs raidis que rien n’éveille. Ne plus voir tout cela, ne plus voir cette plaine, Où les obus rageurs ont tracé leur labour, La ferme aux toits crevés, le bois de Luxembourg, Et les champs, en habits râpés d’homme de peine....

À propos

Données de classification
  • roland dorgeles
  • dantzig
  • champagne
  • luxembourg