Extrait du journal

» imprimés en contravention à l’ordonnance du 25 « de ce mois (juillet) sur la presse, sera poursuivi... » et son établissement sera provisoirement fermé. » Pais, enfin, il fut chassé de la ville par la révo lution triomphante, devant laquelle il crut devoir prudemment s’enfuir. Ce magistrat, non plus, n’est ni proscrit ni en foui dans [une retraite obscure : il a été nommé, par un ministre de la révolution de Juillet, préfet d’un de nos principaux départemens. C’est M. le baron Sers, qui administre dans la mê me ville où commande M. Castel-Bajac. Et cette ville c’est Bordeaux, dite la ville du 12 mars. Le prétendant de la branche aînée, abusé par les antécédens de ces deux fonctionnaires, ne pourrait-il pas être tenté d’essayer une descente à Bordeaux, es pérant trouver—en M. le préfet un magistrat tout prêt à faire exécuter, comme en 1830, les ordonnances légitimistes et en M. le général un officier supé rieur tout disposé à condamner les rebelles qui au raient pris part à la révolution? Après tout, comme dit le National, cela ne doit pas nous étonner. « Le transfuge de Gand, l’homme qui avait cherché un asile auprès de Wellington et de Blücher, au moment même où nos soldats tombaient en héros sur le champ de bataille pour défendre la patrie, n’est-il pas premier ministre de France? »...