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Le Charivari, 17 août 1835

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Le Charivari
17 août 1835


Extrait du journal

quasi-légitimité,était,avant l’at'entat du 28,tout ce qu’il y avait de plus innocent. La loi infernale l’érige en crime ; de telle sorte qu’il n’y aura de parfaitement innccens en France que les monarchiens juste-milieu. N’ai-je pas raison de dire que tout le monde sera coupable ? Ainsi encore, on restait pur aux yeux de la loi, comme à ceux de la morale publique, après avoir dit : « Je suis républicain », ou « je suis légitimiste. » Avec la loi infernale, ce simple aveu devient un délit, et entre deux hommes dont l’un aura filouté une montre dans le gousset du passant, tandis que l’autre disait publiquement : « Je suis légitimiste», ou « je suis républicain», le plus coupable aux yeux de la loi ne sera pas le voleur. Ainsi toujours, dire à ses coreligionnaires quand on est con damné politique : « Il faut que je donne cinq mille ou dix mille francs au fisc, or, je ne les ai pas : aidez-moi, et plus tard à mon tour, je vous aiderai en pareille occurrence » ; dire cela était tout aussi innocent nne x — —— . n— portez-vous r » ou chanter 'Femme sensible avant dix...

À propos

Fondé par Charles Philipon en 1832, Le Charivari fut le premier quotidien satirique illustré au monde. Régulièrement poursuivi pour sa critique de Louis-Philippe, le journal disparaît néanmoins bien plus tard, en 1937.

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Données de classification
  • viennet
  • exem
  • france
  • caire
  • moscou
  • cadix
  • berlin
  • la république
  • aubert