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Le Charivari, 23 septembre 1867

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Le Charivari
23 septembre 1867


Extrait du journal

Un autre pâle et consterné me dit en gémissant: — Tout est perdu, ils donnent leur démission. — Qui? — Les frères Pereire. A cette nouvelle la débâcle commence sur le Mobilier et sur ses annexes et dure pendant quatre jours. Alors tout le marché est entraidé vers la baisse. Dans leur précipitation pour se débarrasser des valeurs du Mobilier, les vendeurs confondent tout dans le même panier. On vend des Transatlantiques dont la position est excellente, et des Autrichiens dont les recettes sont fabuleuses, comme on vend des Mobiliers et de l’immobilière qui sont embarrassés, seulement parce que ces valeurs portent l’estampille de la place Vendôme. Tous les établissements de crédit sont aussi rudement affectés. Seule la rente résiste aux flots et semble défier leur fureur....

À propos

Fondé par Charles Philipon en 1832, Le Charivari fut le premier quotidien satirique illustré au monde. Régulièrement poursuivi pour sa critique de Louis-Philippe, le journal disparaît néanmoins bien plus tard, en 1937.

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