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Le Constitutionnel, 3 août 1846

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Le Constitutionnel
3 août 1846


Extrait du journal

M. Yavin, contre la candidature duquel on avait employé d'indignes moyens, auxquels ies électeurs ont répondu en lui donnant une majorité de 481 voix, a adressé à ses électeurs les paroles sui vantes : . « Messieurs et chers électeurs, » Vous venez de me continuer le mandat glorieux de voter, d'agir pour vous dans les grandes affaires de la grande nation. p Merci, mille fois merci de cet insigne honneur ; j'en suis profondément touché ;■ j'en suis heureux et fier. Je servais les intérêts publics, vos intérêts, avec zèle, avec dévoûment : je les servirai maintenant avec amour., • C'est une chose bonne et utile en fait de députa tion, que cette confiance continuée; cela prouve qu'é lecteurs et élu sont restés fidèles à-leurs convictions, et puis il en résulte que le député^ mieux initié aux af faires par une plus longue pratique, peut les suivre avec un esprit plus éclairé. » Depuis quelques jours nos luttes ont été vives et passionnées; tant mieux Messieurs, il faut qu'à cer tains jours et quand il fe'agit de la patrie, il faut que la liberté ait ses agitations et ses passions. » Pourquoi faut-il qu'hier, des accusations que re pousse ma vie entière, et qui, d'ailleurs, sont émanées plutôt d'une cerveau malade que d'un esprit malin tentionné, et qui,, nous lé savons, sont étrangères à nos adversaires politiques, soient venues un instantdonnerà notre bataille électorale un autre caractère que celui qu'elle devait avoir? Vous avez répondu à ces accusations par vos glorieux suffrages ; grâces vous soient rendues I » J'avais placé ma candidature sous la protection du Dieu qui veille aux destinées de la France , du Dieu qui la veut grande et généreuse entre toutes les 1 nations; c'est lui que j'invoque à cet instant pour qu'il m'inspire et me guide dans le cours de cette nouvelle législature qui va s'ouvrir et à l'expiration de laquelle...

À propos

Le Constitutionnel fut un quotidien politique sur quatre pages, fondé par Fouché et une quinzaine d’actionnaires, pour la plupart contributeurs du journal. D’abord bonapartiste, il s’agissait d’un organe puissant jusqu’à la naissance du Second Empire, rassemblant bonapartistes, libéraux et anticléricaux. Marqué par la personnalité d’Adolphe Thiers, le journal rendait compte des informations diplomatiques européennes, mais discutait également de l’actualité politique française.

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