Extrait du journal

Lorsqu'on avait tout lieu d’espérer voir réglée la question turco-grecque grâce au désarmement annoncé par le gouvernement hellénique cédant aux instances amicales du gouvernement de la République française, les représentants des puissances ne trouvent rien de mieux, pour montrer qu ils sont froissés dans leur amour-propre par ce succès de notre diplomatie, que d’envoyer quand-même à Athènes i’multiinairnn de désarmer dans les huit jours. Tout est remis en question car en présence de l’attitude de l’Angleterre, de l’Allemagne, de l’Autriche-Hongrie. de l’Italie et même de la Russie, M. Delyannis aura beaucoup à faire pour calmer les populations exaspérées par un tel procédé....