Extrait du journal

En ce qui concerne les réunions publicrues et privées, ou les propos tenus dans les rues, l'instruction prétend, en outre, que Duc-Quercy a professé que le gouvernement, la magistrature et l'armée étaient les complices de la Compagnie ; qu'il a cherché à entraîner des femmes d'ouvriers dans le mouvement qu'il dirigeait, en compagnie de Roche ; qu'il les a engagées à agir sur l'esprit de leurs maris, soit pour les décider à abandonner les travaux, soit pour les empêcher de les reprendre, et qu'il leur a, de plus, conseillé de se mettre, en cas d'émeute, à la tête des ouvriers pour paralyser l'action de la troupe; qu'il a détourné les ouvriers de se présenter aux bureaux de la Compagnie pour toucher leur paye, afin de différer ainsi l'accord ; qu'il a affirmé que la Compagnie serait dépossédée des houillères et que les mineurs en seraient bientôt propriétaires; qu'il a accusé M. Bochet d'être de connivence avec la Compagnie, de s'être vendu à elle, d'avoir diné à ses frais dans le bâtiment de la direction; qu'il a tenu un jour le discours suivant à des dragons, au retour d'une promenade à Firmy : « Dragons, achetez le Cri du Peuple ; vous y trouverez quelque chose qui vous intéresse....