Extrait du journal

On sait ce qu'en ce .temps de chômage et de réaetion nous pensons des réjouissances que les gouvernants — nouveaux dispensateurs d II pain et du cirque — peuvent offrir aux foules toujours avides de spectacles ; cependant, il est peut-être un moyen de tirer d'embarras et le gouvernement, qui croit (?) bienséant de ne pas fêter le 14 Juillet à la suite de la mort de M. Carnot, et les conseillers municipaux qui craignent de voir, dans cette « suppression de la fête du 14 Juillet », une tentative en faveur de son remplacement par celle de Jeanne d'Arc, plus appropriée au « nouvel esprit » auquel nous devons de saluer l'avènement de M. Casimir-la-Mine au trône de France — pardon ! — au 1 fauteuil de l'Elysée....