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Le Drapeau blanc, 11 décembre 1819

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Le Drapeau blanc
11 décembre 1819


Extrait du journal

MM. les Souscripteurs dont l'abonnement finit le décembre , sont invités de le renouveler, afin qu'ils n'éprouvent point de retard dans l envoi du Journal. JNôta Ne pas oublier d'envoyer la dernière adresse imprimée. ROYAUME DE FRANCE. Paris , 11 décembre. Cette police «i vigilante, si active, à laquelle rien n’échappe ; celte police imperméable; cette police qui a su, sans se tromper d'un point ni d'une virgule, toutes les conversations de quelques pro meneurs sur une terrasse des Tuileries; cette police n’a pu par venir encore à découvrir une machination qui se manifeste par des assassinats publics. Tous les jouis on acquiert la certitude de nou veaux attentats commis, les uns en plein jour, dans les rues et les promenades les plus fréquentées ; les autres dans des théâtres ou à la sortie «lu spectacle, circonstance qui rend pins difficile l’évasion du coupable : et la police ne sait rien, sinon qu'on assassine; et l’on assassine toujours. Cependant, une terreur bien légitime s’csl lépan

À propos

Fondé par Alphonse-Louis Dieudonné de Martainville, Le Drapeau blanc fut le grand quotidien ultra-royaliste de la Restauration. Entre 1819 et 1830, sa devise « Vive le roi ! ... quand même » visait notamment les présidents du Conseil Decazes et Villèle, qui y étaient énergiquement critiqués. Durant une courte période entre 1829 et 1830, le journal fut publié sous le nom Démocrite. Journal farouchement antilibéral, il fustigeait les avancées politiques glanées par l’opposition et soutenait une restauration plus radicale.

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Données de classification
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