Extrait du journal

- C'est que, me dit-elle, je les aime, moi, CGS journées populaires, et j'adore Paris poussiéreux, doré, joyeux, sous ses ailes de drapeaux, ses guirlandes de lampions, ses colliers de lumière. Il est presque vide, puisque l'usage est alors de le fuir,*ou que tous ceux qui ont peu de loisirs et peu de vacances profitent du congé patriotique pour aller respirer uti air plus pur et s'amuser sylvestrement au bord des eaux et sous les feuillages, et pour cueillir -dans les champs, à la santé de la date fêtée, les bluéts, les coquelicots et les marguerites» qui sont les fleurs do France en juillet. Moi, je reste avec les badauds. Je vais constater si l'on a bien paré les places et les rups ; je vois frissonner aux fenêtres les beaux étendards aux plis lents. Je trouve émouvant de regarder tous ceux qui n'ont pas l'habitude, dans l'après-midi, d'être oisifs et promeneurs, et qui, gauches un peu, mais contents,.désoeuvrés, ne, sachant pas très bien comment, à ces heures-là, 011 s'amuse, se promènent lentement dans leurs beaux habits, comme s'ils ruminaient la joie du congé....