Extrait du journal

Après nos défaites, la première chose qu'a faite le ministère Ollivier a été de nous appeler au Conseil, nous, membres du Conseil privé. On a repoussé nos conseils quand ils auraient été utiles, pour les demander quand l'incurie du ministère avait amené la catastrophe. Comme vous devez bien le penser, je n'ai jamais été un instant sans chercher à relever les âmes et inspirer les courages, et c'est moi qui ai proposé et obtenu de foire venir Palikao, qui est. maintenant, à lui seul, tout le gouvernement, et sans lequel nous serions tombés dans l'anarchie et la révolution. Cet homme est de premier ordre; il a dompté, seul, je ne crains pas de le dire, les éléments révolutionnaires ; il a menacé de se mettre à la tête des troupes et de balayer toutes les résistances, et même de faire fusiller les Gambetta, les Favre, etc. Son attitude les a tous effrayés....