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Le Figaro, 2 septembre 1918

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Le Figaro
2 septembre 1918


Extrait du journal

dix-huit prisonniers allemands, dont mille deux cent quatre-vingt-trois officiers. En même temps, nous avons pris 657 canons allemands dont 150 de gros calibre. Nous comptons plus de 5,750 mitrailleuses, et plus de uiille mortiers de tranchée. Dans le butin, on compte encore 3 trains, 9 locomotives et de nom breux dépôts de munitions contenant plusieurs centaines de milliers d'obus pour canons et mortiers de tranchée, des dépôts de matériel pour le génie, ainsi que d'immenses quantités de ma tériel de guerre de tout ordre....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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