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Le Figaro, 5 août 1905

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Le Figaro
5 août 1905


Extrait du journal

Le boulevard! ce nom résume Paris à lui seul. Pour le provincial, pour l'étranger, le boulevard c'est Paris et les boulevardiers ce sont les Parisiens. C'est, de la Madeleine au faubourg Montmartre - car si les boulevards vont jusqu'à la Bastille, le Boulevard s'arrête ici - un des endroits du monde où le pouls humain bat le plus vite. 11 a le spleen du boulevard, le Parisien exilé au loin; il a le regret de ses boutiques, de ses lumières, de sa foule, de son odeur - car le boulevard a son arôme particulier. Veuillot disait les odeurs de Paris. Il aurait pu dire les odeurs du Boulevard....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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