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Le Figaro, 6 novembre 1880

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Le Figaro
6 novembre 1880


Extrait du journal

un sien parent, curé d'une paroisse de Paris. Sous le gouvernement actuel, l'un et l'autre ont besoin d'effacer ces taches... • C'est donc eux qui se sont chargés; d'expulser les Pères de la rue de Romainville. Comme aux autres, on a refusé de leur ouvrir les portes. Gomme les autres, ils ont ordonné de les forcer. On a battu, les portes avec un madrier et bientôt elles ont cédé. Elles n'étaient point barrica dées. La loi —celle de M. Constans, s'en tend — a facilement triomphé ! ' Le Père supérieur a essayé de protes ter. On l'enta empêché : ^ Pas de protestation, lui a-t-on ré pondu. C'est inutile. Nous avons l'ordre formel de ne rien écouter !... Il y avait là quatre Pères dont trois Ita liens. On a donné une demi-heure au Français pour quitter le couvent, — son domicile ! Vingt-quatre heures aux au tres pour quitter la France— terre d'hospitalité! Deux amis des Pères, qui avaient passé la nuit chez eux, ont été aussi expulsés....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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