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Le Figaro, 7 mai 1900

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Le Figaro
7 mai 1900


Extrait du journal

• Quelques pensées : Qu'est-ce qui m'a le plus attristé ? ' Qu'est-ce qui souvent renversa mon courage? Ce n'est point la perte des fortunes, l'effacement :des gloires, la ruine des santés..* toutes choses que je savais d'un jour. Non ! c'est l'éclipsé des amitiés et des amours, que je croyais choses d'éter nité. Le meilleur à dire de l'esprit — après qu'on l'aura déclaré; suivant les goûts,/ qualité personnelle, ou ■ bien abstraction' indéfinissable — c'est que son signe le plus ordinairement aimé est un éclair de cette « bonne humeur », laquelle elle-même est une grâce, un don. ■ . Une seule espèce de gens goûtent là vie jusqu'à son terme. Ce sont les gens qui s'intéressent à tout le monde. . Tandis que les passionnés de tendresse exclusive, * s'ils ne méurent les premiers, sont voués à la désolation par la perte d'un être unique....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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