Extrait du journal

Nous avons reçu sommation d'insérer une lettre de M. Maurice Pujo, que nous reprodui sons ci-après. Combien il serait à souhaiter que M. Maurice Pujo insérât aussi volontiers, dans son journal, les rectifications que je lui ai adressées. Etaientelles trop gênantes pour être publiées ? Monsieur Je Gérant, Dans le numéro de votre journal en date du 6 septembre, dans l'article inséré en troisième page, 2e, 3°, 4e colonnes et intitulé : « La vérité sur l'ACTION FRANÇAISE » « Par tous les moyens... », vous avez publié à mon sujet une série d'affirmations fausses. A la même place et dans le même caractère, je vous requiers d'insérer les ré ponses suivantes : 1° Vous me qualifiez de « négociateur attitré de L'ACTION FRANÇAISE auprès de la Préfecture de Police ». Je n'ai aucun titre spécial à cet égard. Tous les rédacteurs en chef des journaux de Paris ont des rapports professionnels constants avec la Préfecture. Pour moi, je vais voir M. Chiappe ou M. Guichard en moyenne une fois tous les dix-huit mois. Et je passe par le grand escalier. 2° Vous avez écrit : « Sur la recommandation de M. Maurice Pujo, des émissaires de la Préfecture de Police se voyaient confier les postes les plus délicats ». Je défère cette imputation à la justice. 3° J'ai été membre de l'Union pour l'Action mo rale qui n'a jamais été, que je sache, une société secrète en 1896 et 1897. Je l'ai quittée avec Henri Vaugeois en mars 1898 lorsqu'elle a adhéré for mellement à la cause de Dreyfus et nous avons alors commencé toits deux à préparer une « action française ». Je ne l'ai pas « avoué jadis par écrit ». , je l'ai imprimé et publié plus de cent fois : le fait est consigné dans trente volumes ou brochures puisqu'il fait j>artie de l'histoire de l'Action Fran çaise. 4° Je n'ai jamais été en rapports avec la .Sapi nière. Je n'ai connu l'existence de ce groupement religieux que sept ans après sa disparition, par la brochure de M. Nicolas Fontaines. Agréez, Monsieur le Gérant, mes salutations. Maurice Pujo. M. Maurice Pujo précise que, lorsqu'il va à la Préfecture de Police « il passe par le grand èseaIier ». Cela signifie sans doute qu'il y a ses gran des entrées. Est-ce dans cet escalier que M. Maurice Pujo à rencontré M. Chassigneux, qui remplit a l'.-letion Française de délicates fonctions, si nous en...