Extrait du journal

Ce même soleil d'Août, qui avait disparu derrière l'immensité des «aux, éclairait d'une faible et rouge lueur le large cadran de la vieille horloge, au-dessus de l'arche couverte de lierre qui conduit dans les jardins du château d'Audléy. Les fenêtres en pierre et les arêtes des treillages étaient comme enflammées d'une auréole lumineuse. La lueur mourante ondoyait sur les feuilles des tilleuls et transformait le tranquille étang eh une brillante nappe £e cuivre. Dans le coin obscur où le vieux puits était' caché parmi les ronces et les broussailles, le rayon pénétrait en va-, cillantes lueurs jusqu'aux herbes humides, à la poulie en fer rouillé, aux vieux ais. cassés, et semblait tout pailleter de sang. Le mugisse ment d'une vache dans les tranquilles prairies, le clapotement d'une truite dans l'étang, les dernières notes d'un oiseau fatigué, le bruit des charrettes qui passaient au loin sari» route," tout cela,rompait, de temps à autre le silence de la nuit et par cela même le rendait plus inten'se. Ce calme et ce crépuscule étaient presque effrayant?,, il semblait qu'un câdavré devait être "caché quelque part, au milieu...