Extrait du journal

Nous- 11e traitons pas ici une question politi que, mais une simple question 'd'actualité. La Jeunesse royaliste fait parler d'elle, et elle fait bien, car c'est encore la meilleure manière de prouver qu'on existe. A dire vrai, cette» appellation de « Jeunesse royaliste » contrasto tellement avec ee qu'un vain peuple pense de la vieillesse du parti royaliste, qu'on est un peu surpris au premier abord. Mais les principes ne meurent pas, et la jeunesse, toujours généreuse et vaillante, sait rajeunir toutes les causes. — Combien sont-ils ? quelques douzaines, tout au plus ? — Ils sont trente-trois mille. — Trente-trois mille ! J'avoue que le chiffre m'a stupéfié. Sans doute il s'agit de toute la France ; ce n'en est pas moins un chiffre respectable. Et il nous faut,' une fois de plus, admirér cette jeunesse française, toujours intéressante dans ses manifestations. L'enthousiasme ne lui fait jamais défaut, et elle s'est dévouée tour à tour pour toutes les grandes causes, pour toutes les idées généreuses. Elle a donné ses années et son sang, sans compter. C'est avec cet enthousiasme, cette foi, que se font les grandes choses. C'est de l'avenir. Oh 1 les sceptiques, à quoi servent-ils ? La Jeunesse royaliste a été organisée en 1888 par quelques jeunes gens, parmi lesquels : M. Merveilleux du Vigna,ux, M. Eugène Godefroy et M. de Labarre, avocat, qui en fut le premier président. M. Guéneau de Mussy en fut ensuite le président très apprécié, et, en 1891, M. Roger Lambelin, ancien capitaine d'infanterie de marine, devenu depuis lors...