Extrait du journal

a commencé dès l'avènement du Cartel. Elle a subi un arrêt ensuite, mais elle a continué. Elle a eu une allure accélérée entre juillet et octobre 1929. Nous n'avons cessé de la condamner, parce qu'elle nous a toujours paru contraire à nos intérêts nationaux dans le présent, pleine de dangers pour l'avenir. Elle produit aujourd'hui ses conséquences. Les accords de La Haye marqueront une époque nouvelle nous voudrions nous tromper en disant qu'elle annonce des difficultés sans nombre. En nous exprimant ainsi, nous n'entendons commettre aucune injustice envers la seconde conférence nous ne méconnaissons aucun des efforts qu'elle a tentés, aucun des résultats qu'elle a obtenus. Si la conférence qui vient d'avoir lieu n'avait pas. été conduite avec plus de fermeté que la première, les accords seraient bien pires. Les négociateurs, en ce qui concerne la rédaction des textes consacrés à la Banque internationale et aux sanctions, ont fait ce qu'ils ont pu. Mais quand la seconde conférence de La Haye s'est réunie, elle a trouvé une situation de fait qu'elle n'avait pas créée et qu'elle n'a pas eu le pouvoir de modifier. La liquidation avait deux objets qui étaient favorables à l'Allemagne nous amener à consentir ùn rabais important sur les réparations, nous faire promettre l'évacuation de la Rhénanie. Elle avait, en outre, un autre objet, qui celui-là était favorable aux alliés assurer les,, puissances créancières qu'elles seraient payées. Or, les articles de ce pro'gramme, qui sont au bénéfice de l'Allemagne, sont acquis, et l'article qui est au bénéfice des alliés demeure incertain. Nous avons accepté la diminution des sommes qui nous étaient dues, nous avons accepté d'évacuer la région rhénane avant 1935 '«mais serons-nous payés ?...