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Le Figaro, 18 mars 1892

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Le Figaro
18 mars 1892


Extrait du journal

Les malveillants prétendent qu'il y a, dans la troupe de la Maison de Molière, un certain nombre de non-valeurs. C'est, ma foi, bien possible. Mais, voyez-vous, monsieur le Ministre, c'est le diable pour s'en débarrasser ! Toutes les fois que j'en ai eu la velléité, c'a été des larmes, des cris, des syncopes, des scènes très pénibles pour un bon coeur. Et ce n'était pas seulement ma douceur naturelle qui me rendait ces épurations difficiles. Mais je n'aurais pu les accomplir sans me brouiller avec les amis des victimes, quelquefois avec des membres même du gouvernement. Vous comprendrez, monsieur le Ministre, mon embarras....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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