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Le Figaro, 20 juillet 1913

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Le Figaro
20 juillet 1913


Extrait du journal

Le 6 octobre 1789, vers deux heures de l'après-midi, tandis que l'émeute triomphante ramenait en hurlant vers Paris le Roi, la Reine et la famille royale, arrachés par la force du palais de Versailles; tandis que la cohue sanglante, brandissant comme étendards deux têtes coupées de gardes du corps, chantait le Ça ira et couvrait d'insultes ceux qu'elle appelait : « le boulanger, la boulangère et le petit mitron », le large carrosse où s'entassaient, les otages de la Révolution longea, une terrasse plantée de tilleuls jaunis... À ce moment, Madame Elisabeth, se soulevant, enveloppa d'un tendre regard cette demeure d'aspect champêtre. « Ma soeur, vous saluez Montreuil », fit Louis XVI, avec un triste sourire. « Sire, murmura la princesse, je lui dis adieu »......

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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