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Le Figaro, 21 août 1880

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Le Figaro
21 août 1880


Extrait du journal

L'article de notre collaborateur Albert Millaud sur M. Sarcey a causé l'émoi dans le quartier du célèbre, critique. Il vient d'adresser à notre rédacteur, une lettre que nous publions; malgré son caractère tout privé, parce qu'elle nous fournit le. seul moyen de rassurer les amis de M. Sarcey qui se sont alarmés en prenant au serieux la fantaisie de notre collaborateur, parue dans notre dernier numéro sous le titre -.-Le Drame de la rue de Douai.. ; JJon cher Millaud, Votre article est vraiment drôlo et j'en ai bien ri. Mais voilà, que,. cher ami; la procession commence. Tout le monde, dans le quartier, vient demander de mes nouvelles. Ça c'est moins drôle. Je m'attends demain à une plaie de lettres. Que le diable vous emporte ! Jo vous serre la main et file aVec Garnier à Bordighera. • Pends toi, bravo Crillon ! j'ai gagné hier à la bouillotte et tu n'y étais pas ! A vous, Francisque Sarcey....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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