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Le Figaro, 23 octobre 1910

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Le Figaro
23 octobre 1910


Extrait du journal

comme on dit, à neuf. Quand ils eurent achevé leurs mille besognes on pensa à établir les appareils de chauffage. Seulement, les «monteurs» étaient en grève. ,Vous penserez peut-être qu'ils au raient pu faire trêve pendant deuxjours, afin que leurs camarades n'eussent pas trop froid dans la nouvelle maison. .Ils n'en firent rien. La pose des ap pareils n'est pas achevée. Or, la bise étant venue, on gèle, à l'annexe de la Bourse du travail. Et, quel que soit leur dévouement aux principes, les syudiqués ne sont pas'satisfaits du tout. Ils disent que la grève des monteurs a été stupide et. maladroite....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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