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Le Figaro, 24 avril 1886

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Le Figaro
24 avril 1886


Extrait du journal

I Les vingt-cinq petites chandelles romaines y passèrent, Ruggieri dut en tressaillir dans sa tombe. Mais les étincelles allèrent en tous sens, à droite, à gauche, partout, excepté sur le cigare qu'elles devaient allumer. Impossible à Caran d'Ache d'en attraper une. Toutefois l'incendie s'étant communiqué au divan turc, nous eûmes un instant d'espérance. Si tout brûle, songions-nous, nos brésiliens plats forcément doivent s'enflammer et alors nous fumerons peutêtre Mais il fallut même renoncer à ce rêve. Le maître du divan voyant l'incendie menacer son établissement, venait de donner l'ordre de jeter sur le brasier naissant toutes les allumettes phosphoriques que l'on trouverait, pourvu qu'elles fussent françaises. Il savait bien ce qu'il faisait, et ce devait être un. con- i...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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