Extrait du journal

Je n'y croyais guère, en 1901, quand je naviguais le long de cette Côte de'Fer, aux mille kilomètres de récifs, où, sous toute mousson s'enrage la tempête, forcenée et sournoise. Débarqués à l'aurore, le trajet s'offrait par jonque, ou par chaise par mer ou par la voie mandarine en jonque hasardeuse, où l'on n'était jamais assuré de franchir la barre par montagne, en palanquin, qu'il fallait abandonner à mi-chemin, après l'escalade du col des Nuages, pour le sampan de la lagune et de la rivière. Il y avait le risque du tigre et de l'éléphant, qui ajoutait au pittoresque de la route. Surtout, il y avait, sur cette « rivière des Parfums », ou sur la lagune désertique reflétant les étoiles d'un autre hémisphère, la chanson du sampanier que l'on goûtait moins quand elle vous était traduite ri NQus.avons-des maisons de bambou et de paille que le moindre vent renverse. « Les mandarins habitent des demeures couvertes de tuiles, construites en bois précieux, capables de résister aux plus violents typhons. » Les Français, oh les Français ont pour logis de superbes palais, 'où-il fait chaud l'hiver et frais l'été. »...